Ceija Stojka disait : « nous sommes un peuple qui dans le désespoir sait danser et chanter ». Et c’est bien dans un tourbillon de couleurs, de lumière et de rires que commence cette histoire. Avec le goût de la pluie sur les lèvres, le vent dans les cheveux et les herbes folles en farandoles tsiganes. Mais vient la nuit des camps, celle des barbelés et du pouvoir d’un tout petit homme raciste. Après Auschwitz, après la peur, resurgit le soleil pour dire oui à la vie. Respirer profondément, tendre les poings vers le ciel et rester unis, parce qu’on est plus forts quand on chante tous ensemble. Jouer à cloche pied avec des listes de mots, pour conjurer le malheur et s’ouvrir au bonheur. La petite-fille est devenue arrière-arrière-grand-mère, mais chez les Roms, le voyage n’est jamais fini.