Longtemps après la chute du régime mussolinien, les historiens continuent de s’interroger sur la nature du phénomène fasciste. Parenthèse dans l’histoire de l’Italie ou point d’aboutissement d’une révolution manquée, échec des élites forgées par les batailles du Risorgimento ? Action concertée et logique des représentants du "grand capital" ou fruit suicidaire de la révolte "petite-bourgeoise" ? Comprendre le fascisme, c’est d’abord en rechercher la réalité vivante dans le jeu complexe et conflictuel des forces et des hommes qui sous-tendent ou combattent son action.