Le peyotl, appelé « la chair des dieux » par les peuples indigènes mexicains, est une plante psychotrope emblématique, employée entre autres pour soigner et consommée durant les fêtes. Mais les colonisateurs européens et missionnaires chrétiens qui n’y virent qu’une plante « maléfique », la rebaptisèrent « herbe du diable » et prononcèrent son interdiction. Cependant, malgré l’interdit et la répression, le peyotl continua d’être consommé durant la période coloniale et jusqu’à nos jours.
L’auteur questionne les usages de psychotropes et leur prohibition, la « guerre à la drogue » comme guerre aux « drogués », l’histoire d’une guerre « morale » contre les minorités racisées.