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Raphaël Kempf : Ennemis d’État

Ennemis d’État

Les lois scélérates, des « anarchistes » aux « terroristes »
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débat déjà tenu!

Le mercredi 18 septembre 2019 à 19h00

LIBERTÉ SUR PAROLES À QUILOMBO - ENNEMIS D'ÉTAT

Une fois par mois, Eugénie Barbezat vous propose d’assister à l’enregistrement de son émission Liberté sur Paroles, diffusée sur Radio Aligre ! Pour la 6e, et la première du second semestre, elle accueille Raphaël Kempf, auteur d’un pamphlet contre les lois scélérates : Ennemis d’État (Éditions La Fabrique). Enregistrement de l’émission de 19h00 à 20h00 (entrée libre même en cours d’émission), suivi d’un débat avec le public // Librairie Quilombo (23 rue Voltaire Paris XIe, m° Rue des Boulets ou Nation).

Pour réécouter l’émission Liberté sur Paroles :
https://soundcloud.com/liberte-sur-paroles/une-histoire-des-lois-liberticides-votees-sous-couvert-de-securite-nationale

Le 9 décembre 1893, l’anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe dans la Chambre des députés en pleine séance parlementaire, faisant quelques blessés légers. Deux jours plus tard, la même Chambre vote à la hâte la première des « lois scélérates » réprimant la presse et les opinions anarchistes, dont certaines dispositions – le délit d’apologie par exemple – sont promises à un long avenir. On doit à La Revue blanche d’avoir mené la bataille contre les lois scélérates de 1893-1894 en rassemblant dans une brochure éponyme les plumes de Francis de Pressensé (fondateur de la Ligue des droits de l’homme), d’Émile Pouget et d’un jeune juriste, Léon Blum.

Lecteur averti de ces textes, Raphaël Kempf revient sur l’élaboration et l’application de ces lois d’exception et nous en livre la formule : votées dans l’émotion, elles donnent un pouvoir extraordinaire à l’État, à la police et au ministère public pour réprimer des adversaires politiques, avant de cibler peu à peu tous les citoyens. De la loi « contre les menées anarchistes » au XIXe siècle, aux lois « anticasseurs » et « antiterroristes » d’aujourd’hui, ce sont là autant d’indices des scélératesses législatives.