« S’arroger le droit de gouverner ses semblables, de détruire en eux toute dignité, tout amour-propre, toute décence, toute délicatesse, toute notion d’individualité, de tact, d’élégance morale, chercher à les avilir, à les domestiquer coûte que coûte, en matant, de la bonne manière, leurs tentatives de révolte, c’est témoigner une impudence, une prétention sans borne, se croire élu sur terre et concurrent du prétendu maître, renier tout progrès, toute civilisation, s’identifier, mais avec moins de courage et plus d’hypocrisie, à la race des seigneurs pour qui les serfs et les valets étaient censés ne posséder ni âme, ni cœur, ni cerveau… ».