Après les émeutes de décembre 2010 et les premières marches pacifiques, alors que le printemps arabe commence en Tunisie et en Egypte, Fouzi veut réunir ses comédiens pour leur montrer le montage inachevé du film qu’il a réalisé deux ans auparavant sur la désillusion d’une jeunesse qui cherche à exprimer ses idées artistiques. Pendant la projection du film, le débat s’installe : quelle est la place de la création en Algérie ? Comment créer sans se confronter à la censure ? Comment résister ? En réalisant des films ou en marchant vers une nouvelle révolution ?