Non, les médias ne sont pas que des entreprises aux mains d’intérêts économiques et politiques destinés à abrutir les masses. Non, les milieux modestes ne sont pas condamnés à subir l’aliénation de programmes toujours plus médiocres. Oui, la presse peut redevenir un instrument de critique et d’émancipation à condition d’abandonner tant l’élitisme méprisant que le populisme bêtifiant. Vincent Goulet montre, exemples historiques à l’appui et en s’appuyant sur une analyse du champ journalistique contemporain, comment des médias de gauche et populaires peuvent être réinventés.
Ce livre est un appel vigoureux à l’imagination journalistique face aux médias dominants.