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Miriana Mislov : La véritable histoire de John Dillinger - Ennemi public N°1

La véritable histoire de John Dillinger - Ennemi public N°1

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Après le Krach de 29, l’Amérique plonge dans la Dépression, son peuple dans la misère.
Pour casser l’image du gangster opulent héritée de la Prohibition, J. Edgar Hoover, le chef du FBI, invente le concept d’Ennemi Public n°l : choisir, parmi les desperados que la Crise pousse à des méfaits brutaux, ceux qu’on montera en épingle avant de les arrêter, en général de quelques balles dans la peau, pour se glorifier de victoires sur le crime et tenir le public en haleine. Ainsi s’écrit à la une d’une presse éclaboussée de sang la légende de Bannie & Clyde, Pretty Boy Floyd, Mitraillette Kelly, Ma Barker.
John Dillinger (1903-1934) est le champion de cette Crime Academy. Plus populaire que tous ses confrères en banditisme réunis, il diffère d’eux sur bien des points. L’audace, la classe, le panache de ce fils d’épicier, doué d’un esprit hors du commun, en font le Douglas Fairbanks du hold-up, le Robin des Bois du Midwest. Sa carrière météorique, ses amours turbulentes, ses innovations dans l’art d’attaquer les banques, serviront de modèle à tout le cinéma noir à venir.
Il est le chaînon manquant entre les grands outlaws de l’Ouest sauvage et les braqueurs de l’ère moderne. Un mythe américain. Sa figure tragique et sarcastique est à ce point pertinente pour notre époque que le réalisateur Michael Mann vient de le ressusciter dans le film Public Enemies, sous les traits de Johnny Depp.