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Sezin Topçu : La France nucléaire

La France nucléaire

L’art de gouverner une technologie contestée
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débat déjà tenu!

Le mercredi 12 mars 2014 à 20h00

CRITIQUE DU NUCLÉAIRE

Débat en présence de l’auteure, Sezin Topçu, ainsi que de Jean-Jacques Delfour, auteur de La condition nucléaire (L’échappée).
Dès 19h45, au CICP - 23 rue Voltaire Paris XIe.

Avec le soutien du CICP.

A l’occasion de la parution de deux livres sur la question du nucléaire, Quilombo recevra :

Sezin Topçu, auteur de La France nucléaire (Seuil, 2013)
Cet ouvrage analyse le succès de la nucléarisation de la France en dépit de fortes résistances citoyennes, largement minimisées par l’histoire dominante. Il décrypte les stratégies gouvernementales destinées à réprimer, contourner, devancer, coopter, canaliser, dépolitiser, absorber les critiques. Il met en évidence quarante ans de rapports de force entre l’atome et ses détracteurs, en considérant non seulement les moments forts du mouvement antinucléaire mais aussi la trajectoire, le repli et le renouveau des contestations.

Jean-Jacques Delfour, auteur de La Condition nucléaire (L’échappée, 2014)
La condition nucléaire est l’exploitation des générations à venir que l’on contraint à vivre au milieu des radionucléides et qui auront à gérer pendant des millénaires des millions de tonnes de déchets hautement radioactifs. La condition nucléaire est l’annulation de la valeur de l’humain et du vivant au profit de la jouissance technologique absolue, et, corrélativement, la négation de la différence entre démocratie et dictature, entre guerre et paix. Elle est aussi la destruction de la responsabilité éthique et de la valeur morale des actions, au bénéfice d’une extension illimitée du pouvoir des innovations technologiques, que l’élite technopolitique ne contrôle même plus.

Qu’avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d’évoquer l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que les experts officiels eux-mêmes reconnaissent que nous ne sommes pas à l’abri - pas plus que les Japonais - d’un accident majeur de type Fukushima ? Quel est donc l’art de faire vivre l’énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l’atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à "l’aimer" ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu’est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d’il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’Etat et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l’âge atomique ? Cet ouvrage analyse le succès de la nucléarisation de la France en dépit de fortes résistances citoyennes, largement minimisées par l’histoire dominante.
Il décrypte les stratégies gouvernementales destinées à réprimer, contourner, devancer, coopter, canaliser, dépolitiser, absorber les critiques. Il met en évidence quarante ans de rapports de force entre l’atome et ses détracteurs, en considérant non seulement les moments forts du mouvement antinucléaire mais aussi la trajectoire, le repli et le renouveau des contestations.