Sur les murs de la France occupée, une affiche rouge désignait à la vindicte publique un groupe de résistants étrangers, communistes pour la plupart, animé par l’arménien Missak Manouchian. Arrêtés au cours d’une vaste rafle allemande, 22 de ces 23 partisans immigrés qui luttaient pour une France libre furent fusillés au Mont Valérien le 21 février 1944. La vingt-troisième, une femme, fut décapitée par les nazis le 10 mai 1944.
C’est l’histoire courageuse de cette armée des ombres, de ces martyrs étrangers de la résistance française que ce film retrace de façon très originale. En effet le film mélange des scènes d’époques avec les répétitions d’une troupe de théâtre en 1975, qui s’interroge sur la vie du groupe de résistants. Ceci afin de mettre en lumière l’actualité du combat des résistants dans le cadre d’une mise en abîme parfois difficile à saisir, mais très troublante et intéressante.