Le film Agent Orange, une bombe à retardement ouvre le dossier douloureux d’un drame peu médiatisé qui touche aujourd’hui des millions de Vietnamiens sur plusieurs générations.
Après 40 années de guerre ininterrompue contre la France puis les États-Unis, le Vietnam sort enfin de la guerre, le 30 avril 1975. Pourtant, en partant, l’armée américaine laisse un poison aujourd’hui invisible : la dioxine.
Cette arme chimique puissante, plus connue sous le nom d’Agent Orange, produite par la multinationale Monsanto, a pris possession de la terre, des eaux, de la végétation vietnamienne.
Des millions de Vietnamiens sont victimes de la dioxine, atteints de lourdes malformations, de cancers. 40 ans après les derniers épandages, la dioxine continue de faire des ravages.
Au-delà du cas vietnamien, quelle est la responsabilité des États dans le choix des armes et de leur utilisation en cas de conflit armé ? Quelles sont les réparations possibles envers les victimes et les pays dévastés ?