À l’heure où s’écroulent les mondes,
Recevez ce don de printemps
Qui vient de l’ombre au-delà du Léthé,
En réponse à de plus beaux dons,
Pour que, toujours indestructible,
Fidèle malgré les saisons,
La haute liberté de l’âme
Qui porte le nom d’amitié,
Me sourie aussi gentiment
Qu’il y a trente ans...
La grille du Jardin d’été,
Et Léningrad sous la neige
Sont apparus, on dirait, dans ce livre,
Dans la brume des miroirs magiques
Et sur le Léthé pensif
Le roseau renaît et chante.