Vive la vie ! déploie une incroyable variété d’histoires et de personnages. On peut parler de littérature de cabaret : à chaque nouvelle son décor d’estrade, son petit spectacle, et son pouvoir d’étonner. Retenons un collectionneur d’haricots, un phare aromatique, un dresseur de sardine à l’huile, des fleurs bavardes et cafteuses. Le farfelu y taquine l’absurde. La vérité, selon Allais, est à ce prix. Un auteur qui se refuse à toute fantaisie, à tout pas de côté fantastique, ne croit pas complètement à son art, ni à la vie… Ecrire, c’est aussi imaginer, partir en exploration, libre d’aller où le verbe va.