La collection de documents Panaït Istrati. Archive de la Sigourantza (1922-1942) présentée par Dana Radler et Cristina-Alice Toma montre que le grand écrivain était un homme détesté et craint pour son indépendance, tant par les communistes que par les fascistes.
Leur recherche prouve qu’au moment où les communistes accusaient Istrati d’être un fasciste et un agent de la Sigourantza (La Sureté roumaine), La même Sigourantza le suivait et signalait qu’il était "un fervent partisan des travailleurs".
Les archives de la Sigourantza montrent que ce n’est pas Istrati qui a trahi le socialisme mais bien l’URSS. Comme les deux éditeurs l’affirment justement, loin de collaborer avec le fascisme, Istrati a réaffirmé sa "foi dans les valeurs socialistes", même lorsqu’il critiquait certaines positions du mouvement ouvrier roumain. Panaït Istrati que nous retrouvons dans cette collection est l’allié et le collaborateur naturel du grand dissident Victor Serge.