MENU

ouvert du mardi
au samedi de 13h à 20h
23 rue Voltaire 75011 Paris
quilombo@globenet.org
01 43 71 21 07

Kévin Boucaud-Victoire : Mon antiracisme

Mon antiracisme

Pourquoi je ne suis ni décolonial, ni libéral
Aller au panier

Confronté dès son enfance à la discrimination en raison de sa couleur de peau, Kévin Boucaud-Victoire connaît intimement la question du racisme et n’est pas dupe de ses conséquences néfastes pour la société dans son ensemble. Cependant, il ne souscrit pas de manière aveugle aux deux principaux courants antiracistes qui dominent l’espace public, à savoir, l’antiracisme « moral » et celui autoproclamé « politique ».
Selon l’auteur, ces deux courants se trompent de combat : l’antiracisme moral ou libéral (popularisé par SOS racisme dans les années 80) occulte la question centrale de la lutte des classes et des méfaits du capitalisme ; l’antiracisme politique ou identitaire (dont se réclament notamment les Indigènes de la République) communautarise à l’excès ses luttes.
À la suite, entre autres, de Bobby Seale, mais aussi en France de Florian Gulli ou de Nedjib Sidi Moussa, Kévin Boucaud-Victoire souhaite combattre le racisme non pas par le racisme, mais par la solidarité. D’où sa proposition d’un antiracisme socialiste qui fasse droit à un nouvel universalisme pour bâtir un front commun avec tous les oubliés de la République, incluant mais dépassant les simples racisés.