Ce sont mille vies en une seule, des histoires de gamins aux tumultes de l’adolescence, des galères vécues et des rebellions, et toujours la prison, dont il est difficile de sortir...
À travers ce recueil de témoignages qui se lit comme un roman, on découvre la prison dans toute sa violence, ses injustices, ses plaisirs plus ou moins interdits (amours, drogues), mais aussi ses espoirs et ses sagesses.
En racontant ces moments de vie, sans morale ni misérabilisme, Mille vies suscite un questionnement profond sur la place de la prison dans nos sociétés, et sur la pénalisation de la pauvreté.
Le livre est illustré par des gravures (aussi réalisées par des détenus), inspirées de photographies d’Antoine d’Agata. Mille vies est en effet l’émanation d’ateliers de gravure avec le groupe Siqueiros, composé de prisonniers, et d’ateliers d’écriture animés par Antoine d’Agata et Tania Bohorquez. La forme globale du livre a été pensée par les prisonniers, avec le concours des artistes.