Des alexandrins soignés, des énumérations compulsives, de simples punchlines. Le violet et le noir des femmes traversées. Des œufs et des faisceaux, durs et moins durs, le blanc pour les canines et le jaune pour du rire. Le rythme obsédant des focales trentenaires, stroboscopie de la chair, de Dieu, de l’absurde, du pouvoir. À l’image des dessins de Juliette Zanon qui a illustré le livre, Pauline Willerval tente de retrouver dans l’écriture un geste qui a la cruauté naïve des enfants, quand ils chantent en croyant qu’on ne les entend pas.