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Aldous Huxley : Le Prix du progrès

Le Prix du progrès

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Préface de José Ardillo

Textes sélectionnés et introduits par Pierre Thiesset

Traduit de l’anglais par Frédéric Joly

À paraître le vendredi 7 novembre 2025

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Dans ce recueil d’essais, le grand Aldous Huxley, auteur du Meilleur des mondes, fait une critique de la société technicienne totalisante.

« Le progrès est une chose délicieuse », se félicitent les bienheureux du Meilleur des mondes. Hélas, il a un prix : le progrès se paie de servitudes et de régressions. La croissance illimitée conduit à la surexploitation de la nature. La population vit dans un milieu artificialisé. L’industrie du divertissement colonise le temps libre, entraînant passivité et nivellement des esprits. La production massive de marchandises standardisées exige l’enrégimentement des consommateurs, assaillis de publicité. Le travail rationalisé perd en créativité. Le confort apporté par les machines amollit les corps et atrophie la sensibilité. Alors que le pouvoir ne cesse de se concentrer, les individus conditionnés perdent leur autonomie.

Dans un tel monde scientifiquement organisé, comment préserver des conditions d’existence dignes ? Aldous Huxley refuse l’assujettissement de la personne à une société technicienne totalisante, n’ayant pour finalité que l’efficacité. Les hommes ne sont pas destinés à devenir les « rouages d’une machinerie industrielle ». Contre le déchaînement de la puissance, l’illustre écrivain appelle à la mesure, soutient une philosophie pacifiste, prône la décentralisation et l’autogestion, défend la liberté et la coopération. Ces textes lumineux, pour la plupart inédits en français, révèlent un éminent penseur de l’écologie, qu’il considère comme le « problème fondamental » de notre temps.