Simone n’est pas née dans le bon corps – elle veut être un garçon, et encore moins à la bonne époque : juive durant l’occupation allemande de la Hollande. Mais rien n’arrête cette adolescente intrépide qui fuit la déportation. La tête en avant elle plonge dans la vie en sachant qu’un jour les filles pourront faire tout ce qui leur est interdit.
En plus d’être une œuvre pionnière sur le genre, L’heure des garçons étonne par sa forme. Dans ce roman de survie, Andreas Burnier conte avec panache et humour la naissance du désir homosexuel et les déchirures que provoque la conquête de sa propre liberté.
Née dans une famille juive, Andreas Burnier (1931-2002) a été cachée par ses parents durant l’occupation nazie des Pays-Bas. Poétesse, criminologue, romancière, essayiste, volontiers polémiste, Andreas Burnier n’aimait rien de moins qu’ébranler les postures paresseuses. L’heure des garçons est la première traduction en français de l’un de ses romans.