Lower East Side, Manhattan, 1900. L’envers du rêve américain. Dans les taudis, les immigrés juifs, irlandais, italiens s’entassent et se tuent à la tâche. Dans la rue, les gamins grandissent entre prostituées, gangsters, vendeurs ambulants et travailleurs exploités.
« Effervescence, crasse, bagarres, chaos ! La rumeur de ma rue montait comme le grondement d’une fête foraine, comme l’onde de choc d’une catastrophe. Ce bruit résonnait constamment à mes oreilles. Même dans mon sommeil, je l’entendais ; je l’entends encore aujourd’hui. »
Michael Gold, fils d’immigrés juifs d’Europe de l’Est, chef de file de la littérature prolétarienne américaine, nous plonge, à travers ses souvenirs d’enfance, dans le quotidien d’un quartier populaire de New York.