Il est des pages que l’on aimerait ne pas avoir à ouvrir. Celle-ci en est une. De tristesse sans nom. Alain Jégou s’en est allé peu avant l’aube, le six mai 2013, chercher des vents plus porteurs, découvrir de nouveaux ressacs et sillonner d’autres océans. Voici, en hommage à l’ami et au poète, un texte écrit en deux temps. Son titre, J’ai pas mal d’écume dans le cigare, extrait de l’un de ses textes, est un clin d’œil à celui qui a su bien tracer sa route, tant à bord de ses livres qu’aux commandes de son chalutier Ikaria.