Lorand Gaspar mena sa vie durant une activité de médecin-chirurgien en même temps que de poète, traducteur et photographe. Dès 1960, il consigne ses réflexions dans des cahiers de notes, formant tour à tour des observations sur la médecine, le rôle social du médecin, la douleur ou encore la poésie. Une pensée en mouvement, traversant librement les domaines de la littérature et des sciences, passant du philosophique au poétique, du personnel au commun, et qui nous amène à repenser l’humain derrière le praticien.
Feuilles d’hôpital est resté inédit à la mort de l’auteur. Il condense les principales thématiques présentes dans l’ensemble de son œuvre poétique. Pour le médecin-écrivain, la poésie est susceptible d’investir toutes les dimensions de l’existence humaine, y compris dans ses moments limites, la souffrance, la maladie, la guérison.