D’étranges soleils hantent les grèves, qui parlent d’absence, de rêves fous, de dérision. Quelques solitaires y épinglent leurs poèmes sur le bleu du ciel et font de leurs errances un regard sur le monde. Tout empreint des effluves d’étreintes passagères, fardées de nuit, auréolées de brume, Alain Jégou mène son blues - celui de femmes au « parfum d’étoiles » - jusqu’à ces bouts du monde « Où s’empêtrent les réverbères ». Jean-Pierre Bégot