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Benoît Coquard : Ceux qui restent

Ceux qui restent

Faire sa vie dans les campagnes en déclin
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débat déjà tenu!

Le mardi 3 décembre 2019 à 19h00

CEUX QUI RESTENT. FAIRE SA VIE DANS LES CAMPAGNES EN DÉCLIN

Une fois par mois, Eugénie Barbezat vous propose d’assister à l’enregistrement de son émission Liberté sur Paroles, diffusée sur Radio Aligre ! Pour la 9e, elle accueille Benoît Coquard, auteur de Ceux qui restent. Faire sa vie dans les campagnes en déclin (éditions La Découverte). Enregistrement de l’émission de 19h à 21h (entrée libre même en cours d’émission), suivi d’un débat avec le public // EN RAISON DU GRAND NOMBRE D’INSCRITS, LA RENCONTRE SE FERA DANS LA GRANDE SALLE DU CICP, 21 ter rue Voltaire, à quelques mètres de la librairie Quilombo (Paris XIe, m° Rue des Boulets ou Nation).

Pour réécouter l’émission Liberté sur Paroles : https://soundcloud.com/liberte-sur-paroles/benoit-coquard

Comment vit-on réellement dans des zones dont on ne parle d’ordinaire que pour leur vote Rassemblement national ou à l’occasion du mouvement des Gilets jaunes ?

Parmi les nouvelles générations, ils sont nombreux à rejoindre les villes pour les études, puis il y a ceux qui restent, souvent parce qu’ils n’ont pas les ressources nécessaires pour partir. Ceux-là tiennent néanmoins à ce mode de vie rural et populaire dans lequel « tout le monde se connaît » et où ils peuvent être socialement reconnus. Comment perçoivent-ils alors la société qui les entoure ? À qui se sentent-ils opposés ou alliés ?

À partir d’une enquête immersive de plusieurs années dans la région Grand-Est, Benoît Coquard plonge dans la vie quotidienne de jeunes femmes et hommes ouvriers, employés, chômeurs qui font la part belle à l’amitié et au travail, et qui accordent une importance particulière à l’entretien d’une « bonne réputation ».

À rebours des idées reçues, il montre comment, malgré la lente disparition des services publics, des usines, des associations et des cafés, malgré le chômage qui sévit, des consciences collectives persistent, mais sous des formes fragilisées et conflictuelles. L’enquête de Benoît Coquard en restitue la complexité.

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