MENU

ouvert du mardi
au samedi de 13h à 20h
23 rue Voltaire 75011 Paris
quilombo@globenet.org
01 43 71 21 07

Olivier Van Beemen : Au nom de la nature

Au nom de la nature

Enquête sur les pratiques néocolonialistes de l’ONG African Parks
Aller au panier

L’ONG African Parks administre vingt-deux parcs dans douze pays du continent, employant plus de cinq mille personnes sur vingt millions d’hectares. African Parks reçoit des aides de plusieurs gouvernements occidentaux (dont la France), de milliardaires philanthropes et même de stars. Parmi ses soutiens les plus célèbres, on compte Taylor Swift, Leonardo DiCaprio, ou encore le prince Harry, duc de Sussex, qui a présidé l’association pendant six ans et reste aujourd’hui membre du conseil d’administration.

Le modèle d’African Parks est souvent présenté comme la meilleure solution pour protéger les écosystèmes fragiles et sauver de l’extinction la faune et la flore africaines, tout en bénéficiant aux populations locales. Mais quels sont les vrais objectifs de l’ONG ? Au terme d’une enquête de quatre années, le journaliste Olivier van Beemen porte un regard critique sur ses pratiques. Il démontre comment la gestion de l’organisation, menée par des cadres supérieurs majoritairement blancs, est source d’une forte résistance, voire de conflits, avec les populations locales qui voient leurs droits et leurs coutumes bafoués. Car African Parks est un cas d’école de néocolonialisme vert : sous couvert de préserver la faune et la flore, des décideurs et milliardaires blancs entretiennent le mythe occidental de la « nature africaine vierge et sauvage » pour mieux la vendre aux touristes, tout en privatisant des fonctions de l’État et en déterminant l’avenir de vastes territoires africains.

Au fil des pages, le journaliste partage aussi les coulisses de sa longue investigation, et notamment les nombreuses difficultés qu’il a affrontées en raison de l’attitude très défensive, voire hostile, de l’ONG.