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Arthur Rifflet : Sin maiz no hay pais

Sin maiz no hay pais

Les graines de la dignité
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« Sin maíz no hay país » est un voyage au cœur du maïs natif dans la Sierra Norte de Puebla, au Mexique. Paysans et indigènes nous restituent l’histoire de leur plante sacrée et expriment leur volonté de conserver ces « graines de la dignité ». Le maïs est devenu un objet de lutte, entre revendications identitaires, socioéconomiques, activisme environnemental et défense de la souveraineté alimentaire.

"Sin maíz no hay país"is an odyssey in native corn land in the Sierra Norte de Puebla, Mexico. Local farmers and native mexican indians relate the history of the sacred plant and express their determination to keep and save what is refered to as the "seeds of dignity". Indian maize has become a fight for identity preservation, an economic and social claim as well as a militant action in favour of the environment and food sovereignty.

Le contexte

Le 1er janvier 2008, le Mexique a ouvert son marché agricole dans le cadre du traité de libre échange nord-américain (ALENA) signé avec les Etats-Unis et le Canada. Le maïs mexicain est désormais mis en concurrence avec le maïs nord-américain, souvent transgénique et largement subventionné.Cet accord met en péril la vie de millions de petits paysans mexicains dont la vie dépend de la culture du maïs.

A l’heure où le maïs est au cœur des plus grandes controverses contemporaines (transgéniques, biocarburants, libéralisation des marchés agricoles), des voix s’élèvent, non seulement contre les risques des politiques alimentaires actuelles, mais aussi contre le modèle agricole qu’elles induisent et la dépendance nouvelle qu’elles créent vis-à-vis des firmes agroalimentaires. La parole de nos personnages est un témoignage unique des conséquences de la libéralisation agricole sur la vie quotidienne des populations locales au Mexique. La disparition du maïs signifierait la perte de leur culture ancestrale.