Charlie Bauer vit le jour du côté de Marseille.
Son père, résistant FTP, accomplissait ses droits et ses devoirs dans le maquis provençal. Sa famille fut les Jeunesses communistes auxquelles il adhéra très tôt. La guerre d’Algérie en opéra la fracture. Il s’engagea alors aux côtés des combattants du FLN. Constitués en bande armée, ils attaquaient trains, entrepôts, magasins, expropriaient la marchandise pour la redistribuer dans les quartiers miséreux de Marseille...
jusqu’à l’arrêt brutal par l’arrestation de la bande. Vingt ans de réclusion criminelle sanctionnèrent les pratiques de ses idées. L’administration pénitentiaire se vit confrontée à une radicalité de tous les instants dans les luttes et les revendications du droit à exister, et donc l’accès au savoir. Les sciences humaines le virent effectuer un cursus en philo, psycho, sociologie. Il s’associe à Mesrine pour détruire les QHS.
Rencontre Monté Melkonian, si héroïque dans l’engagement révolutionnaire. Puis tous ces autres, soldats oubliés ou perdus qui firent l’Histoire de cette humanité en devenir. Tous sont morts, for l’Idée et sa pratique de révolution dont il se fait encore aujourd’hui l’apologiste. Marathonien de l’espoir ? A suivre...