Que resterait-il de l’actualité s’il n’y avait plus de victimes ? Pourtant, on aurait tort de réduire cette omniprésence à une simple mode médiatique. C’est le signe d’une évolution de nos sociétés : autrefois, les victimes avaient honte de leur condition, aujourd’hui la reconnaissance de ce statut est un enjeu.