J’ai suivi, enfant et adolescent en exil, les hauts faits de ces guérilleros mythiques qui donnaient leur vie à cet idéal qui sera aussi le mien. J’ai vu ma mère pleurer trop souvent lorsque un tel ou tel autre qui était passé à la maison la semaine dernière était “tombé”. Je me suis donc attelé à cette tâche avec beaucoup de tendresse et plus de cœur que de tête.
Je ne sais si j’ai réussi à rendre la richesse de ce livre, contrepoint et interpénétration de l’autobiographie d’un homme, d’une période de l’histoire d’Espagne, de l’expression d’une idéologie inébranlable et d’une incroyable galerie de portraits.